NO REMORSE [ELIOTT KEMPER] DC. Calvin W. Reed.Life After The End :: Les Survivants :: Enregistrement des survivants :: Archive des enregistrés
# NO REMORSE [ELIOTT KEMPER] DC. Calvin W. Reed.Mer 23 Juin - 19:51Âge: 30 ansorigine: Américaingenre: Masculinanniversaire : 21/05 Orientation sexuelle: AsexuelSituation conjugale: Célibataire à vie
Aptitudes et atouts de survivant
Apparence
Carnation : Pâle
Taille : 1m83
Corpulence | poids : 78kg
Cheveux: Blonds
Yeux: Bleus
Signes distinctifs: Tatouage allant de sa nuque jusqu’au bas de son dos.
Autre: Eliott adore son long manteau noir et ne le lâchera pour rien au monde
Personnalité
Passé
L’année 2023 commence mal avec, en cette soirée estivale, la découverte horrifique d’un corps sans vie et en morceaux sur les plages de San Francisco. A la stupeur de chacun, cet acte innommable nous rappellent que malgré la crise sanitaire, les criminels sont toujours de sortie. Après une déclaration publique cet après-midi, le chef de la police Greg Suhr, a assuré à la population que ses enquêteurs prenaient en charge l’affaire dans l’immédiat et qu’aux vues des circonstances le coupable allait être derrière les barreaux au plus vite. La femme âgée de 19 ans, Kristie McAllen, était étudiante à l’University of Pacific pour être un jour diplômée en pharmacologie. Studieuse et à la nature enjouée, la perte de cette jeune femme à l’avenir prometteur met en deuil toute une communauté. Ses parents, encore sous le choc, ont refusé toute interview. Serait-ce un acte isolé ou celui d’un tueur fou ? L’affaire serait-elle reliée aux deux corps retrouvés aux environs des plages et à l’agression en juillet 2020 de la jeune fille au visage brûlé ? Nous espérons des réponses et un rétablissement de la paix ambiante dans notre très chère ville au plus vite! »
Début 2005 : Rosemary et Dwayne Kemper, amoureux et tout juste mariés s’installent dans la ville de San Francisco. Artiste de renommée, Rosemary ne peut s’empêcher de se questionner du haut de ses 27 ans sur son désir d’enfant, alors que son mari lui est totalement à côté de la plaque. Malgré son travail en tant que CEO à la Wells Fargo, il n’a que peu de temps à lui offrir suite aux nombreuses réunions avec son comité ou les activités en extérieur comme le Country Club où ils se doivent d’être représentés pratiquement chaque week-end. Mais c’est finalement une bonne nouvelle qui vient redonner la joie de vivre, quant en Mai 2005 arrive leur tout premier et leur seul enfant : Eliott. Les yeux bleus ciel de sa mère et la chevelure blonde de son père, il est un parfait mélange de ce couple heureux. Et malgré un manque d’oxygène à sa sortie à cause du cordon ombilical serré autour de sa gorge frêle, ils ne s’inquiètent de rien, même lorsque les médecins expliquèrent les complications qui pouvaient subvenir suite à cet incident. Il était beau, en bonne santé, tout allait parfaitement bien ! Son enfance se passe à merveille, l’enfant est éveillé et actif, il cherche à comprendre tout ce qu’il l’entoure. Rien ne pourrait entacher l’image parfaite de cette petite famille. Même si à plusieurs reprises ils ont dû changer de nourrice, et même si parfois les femmes de ménage viennent les prévenir qu’elles ont encore dû changer les draps souillés du petit Eliott, Rosemary et Dwayne ne se doutent de rien, après tout quel enfant n’a jamais fait pipi au lit ? Les années passent et sont toutes aussi radieuses les unes que les autres. L’enfant maintenant âgé de 10 ans s’est mis au piano, un vrai petit prodige, et sa popularité à l’école fait les conversations dans les soirées mondaines de ses parents.
Choyé, et entouré d’amour par sa mère, personne ne connaît la vérité sur les agissements vils et atroces que son père lui fait subir. La pression constante, chaque soir dans son lit à se voir répéter qu’il est obligé de réussir, qu’il se doit de faire mieux et qu’il représente l’honneur de la famille quand il est dehors, la réputation qu’il doit sans cesse tenir auprès de tous. Alors, lorsqu’arrivent ses 15 ans et la période de la rébellion, son père serre la vis, il contrôle chaque jour son téléphone, demande à son chauffeur de le déposer et de le récupérer devant son lycée, rien n’est laissé au hasard et le jeune Eliott se voit comme dans une prison dorée. Le jour où il pense avoir trouvé une faille, et où il sort avec celle qui semblait être sa petite amie c’est la goutte de trop. Son père, très strict, se voit dans l’obligation de lui faire un discours sur les femmes et ce qu’elles peuvent engendrer. Il lui faudra se trouver une fille convenable, qui ne fume pas qui ne boit pas, qui s’habille pudiquement et qui sera se tenir en société. Toutes les autres ne valent rien, même moins que rien, porteuses de maladies et dont l’influence pourrait le faire finir en prison. N’ayant rien connu d’autre que sa vie parfaite, dans une bulle où le monde n’est rien d’autre que parfait, sans encombres ni disputes, pleins de paillettes, le jeune Eliott s’inquiète et ses nuits s’en voient troublées. Il rêve de femmes le pourchassant, les ongles acérés et le visage déformé par un sourire lugubre et il se réveille en sueur, une rage au ventre qu’il ne pourrait décrire mais qu’il savait présente depuis bien longtemps. Le jour où sa mère se prend une rafale d’insultes de la part de son père, il comprend à quel point même elle ne pouvait pas être digne. Il a vu les talons aiguilles, les robes décolletés, les verres de champagne et les contacts physiques avec les inconnus durant les soirées qu’organisaient ses parents, il la surprise une fois toucher le bras d’un homme dans sa galerie d’art. Il sait qu’elle est sale, comme son père l’avait prévenu. Personne n’est au courant, mais il a bien retenu les enseignements de ce qu’il considère comme son héros, et un soir où ses parents étaient partis dîner en ville, la rage qui sourdait en lui prit une forme terrible. Il avait ramené une fille chez lui, et prit de panique, voyant qu’elle commençait à fureter dans le bar privé de son père, il l’avait frappé violemment à plusieurs reprises. Ne sachant quoi faire avant que ses parents ne reviennent, il l’avait enroulé dans un tapis et l’avait traîné tant bien que mal jusqu’à la voiture, puis une fois arrivé sur la plage il avait décidé de brûler le tout, totalement inconscient de la respiration faible de sa première victime.
« FLASH INFO : 15 Juillet 2020. Le chef de la police, John Fidgerman, a annoncé ce matin la découverte d’une jeune fille horriblement blessée, entre la vie et la mort, aux abords d’une plage, nous ne connaissons pas encore les détails mais nous savons d’une source qu’il s’agirait d’une attaque la visant personnellement. Cependant, à toutes les jeunes femmes, le chef de la police demande une extrême prudence. »
Aucun autre incident de ce genre ne se reproduisit avant un moment. Trop occupé à maintenir une image stable et parfaite, Eliott s’était juré de ne plus recommencer à se laisser aller. Il avait rempli son emploi du temps : cours de piano renforcé, golf avec son père, aider sa mère à gérer sa galerie d’art. Ses parents s’étonnaient de le voir toujours dans leurs pattes, sans se douter qu’il le faisait pour éviter de passer à nouveau à l’acte. Son besoin d’être supervisé se renforça de plus en plus, maintenant en dernière année de lycée et sachant qu’il y allait avoir le bal de promo, il prit conseils encore une fois auprès de la seule figure d’autorité qui comptait à ses yeux : Son père. Il était hors de question d’aller traîner dans ce genre d’endroits seul, entouré par une ribambelle de filles adolescentes habillées outrageusement et sûrement d’alcool. Dwayne en savait un rayon là-dessus, c’était de cette manière qu’il avait rencontré Rosemary, et il était hors de question que son fils ne soit pas irréprochable. Alors, accompagné par ses deux chaperons, Eliott passa une soirée médiocre, assis dans un coin et écoutant vaguement les discussions entre ses parents et le directeur de l’établissement. Son avenir était le sujet de prédilection, où allait-il aller ? Qu’allait-il faire ? Tant de possibilités s’offraient à un cerveau doté d’incroyables compétences. Mais c’était tout vu, Eliott voulait faire médecine, chirurgien même. Son admission à l’University of Pacific se fit sans encombres, il commença son année après un voyage durant le Summer Break 2021 aux Maldives qui s’était bien déroulé en apparence mais qui l’avait poussé dans ses retranchements au point d’agresser encore une fois une inconnue, une après-midi où encore ses parents étaient de sortie pour profiter de la beauté des paysages. Il l’avait laissé étendue, sur le sable chaud, le crâne fracturé à coups de roche, puis l’avait traîné tant bien que mal dans la végétation fournie de la forêt. Là il avait pu expérimenter, pousser le vice un peu plus loin en la déshabillant et en observant son corps, mais n’avait su rien faire d’autres que de vomir tout son soûl. Pour ne laisser aucune trace, il l’avait aspergé d’eau de mer, et avait prié pour que les animaux sauvages terminent le boulot.
Les années se déroulèrent, et malgré le divorce de ses parents en 2023 rien ne put ternir sa routine déjà bien monotone. Son choix de carrière avait changé entre temps, il savait bien assez de choses sur l’anatomie humaine et se satisferait bien plus d’un boulot de Docteur en pharmacie, le temps de travail serait moins conséquent pour profiter de son temps libre à ce qu’il préférait, et la composition de chaque médicament allait encore une fois l’aider dans son activité favorite. Son père avait d’abord refusé, exprimant son souhait de voir un fils avec une brillante carrière dans les hautes sphères de la médecine, mais s’était calmé en voyant à quel point Eliott aimait parler de ses études et voyant la flamme dans ses yeux qui l’animait quand il étalait ses connaissances dans tel ou tel molécule ou médicament. Il s’entourait d’amis, suivait assidûment les cours et réussissait chaque examen, il sortait en boîte de nuit avec son entourage et regrettait ensuite son comportement tout en déplorant encore plus celui des autres. Dans ce genre de moments, et maintenant qu’il avait un appartement à lui, il invitait une fille trouvée n’importe où, et la torturait durant des heures. Parfois il la laissait, ensanglantée et épuisée de la nuit pour retourner en cours, et le soir venu il terminait ce qu’il avait commencé. Sa méthode était simple, rendre méconnaissable le corps, ne laisser aucune empreinte et aucun moyen pour arriver jusqu’à lui. Il s’était renseigné sur Internet, choisissant une place discrète au fond des cyber-cafés pour se renseigner sur les enquêtes ou sur le meilleur moyen de faire disparaître des preuves.
Son diplôme en poche, et avec l’argent de sa famille Eliott devint propriétaire d’un local qui une fois tous les équipements achetés et les contrats remplis avec les fournisseurs deviendrait sa pharmacie. Son appartement était juste au-dessus, en tout cas celui qu’il habitait le plus souvent. Âgé de 23 ans, tout jeune diplôme, au statut social bien installé et sûr, Eliott avait la couverture parfaite pour continuer de céder à ses pulsions. Et malgré l’épuisement qui se faisait ressentir à tenir un rôle la journée et à passer les nuits blanches à torturer ou dépecer ses proies, rien ne paraissait sur son visage aux traits bien dessinés et son corps à la carrure d’un top model.
« San Francisco Chronicle : La liste s’allonge avec un nouveau corps découvert à Baker Beach, amenant le total à 7 victimes. Cela faisait près d’un mois que la population de San Francisco avait retrouvé le plaisir d’aller à la plage se prélasser au soleil. Hélas, en ce matin de Janvier 2030, le corps d’une femme d’environ 25 ans a été découvert nu tout près des bennes de la plage. Une mère serait tombé nez à nez avec une scène d’une incroyable horreur, au moment où elle avait décidé d’emmener son fils de seulement 5 ans se balader. Les autorités restent pour le moment muettes sur tous les détails, mais nous tenons d’une source anonyme qu’il s’agirait encore une fois d’une victime du fameux tueur en série qui rôde depuis maintenant 8 ans sur la ville. Le Nettoyeur comme certains confrères souhaitent l’appeler à encore frapper et tous se demandent quand cela prendra fin. Selon des experts en criminologie, l’homme coupable de ces massacres serait âgé d’une vingtaine ou d’une trentaine d’années, caucasien, avec un travail fixe aux horaires de bureau et sans famille. Un cas classique il y a quelques années de cela mais qui désormais fait froid dans le dos avec l’amélioration des recherches ADN et la refonte totale du VICAP qui a permis à un bon nombre d’affaires d’être enfin classées. Nous nous retrouvons donc comme il y a une centaine d’années avec la fameuse histoire du Zodiac Killer, incrédules face à l’incapacité des forces de l’ordre à mettre la main sur un criminel plus que dangereux. Les riverains sont tout autant que nous, peut rassurer de devoir vivre dans une ville menaçante à chaque instant. La question se pose : Quand retrouverons-nous notre San Francisco pacifiste et fêtarde ?! »
ANNÉE 2033 : Le début de la fin. Eliott repensait à toute sa vie maintenant que les rumeurs d’un virus dangereux apparaissaient. Seul debout derrière le comptoir sécurisé par une vitre PVC de sa pharmacie, il souriait légèrement en repensant à tous les articles de journaux qui parlaient de ses œuvres. Et dire qu’ils n’en avaient retrouvé que 7, heureusement grâce aux nombreuses résidences de ses parents et sa maison longeant Lincoln Blvd, entouré d’une légère forêt lui avait permit de conserver « ses 12 préférées » comme il les appelait. Un petit cimetière personnel s’étalait donc tout autour de la maison, bien caché par les arbres et le tout bien enterré pour protéger ses conquêtes des éléments naturels. Il se rappelait encore de ses vacances de juin 2030 en Écosse avait rallongé la liste de ses victimes au total de 15 mais hélas il n’avait pu ramener aucune des deux. Pourtant, cette rousse aux courbes outrageuses et à la parole vulgaire. Il se remémora sa première tentative ratée, cette jeune fille qu’il avait voulu brûler sur la plage à Crissy Field South, aucun problème n’était survenu pourtant. La police n’avait pas sonné chez eux, aucun soupçon ne pesait sur Eliott, elle ne se rappelait sûrement plus de qui il était, ni de ce qu’elle avait pu faire pour finir dans cet état. Il regrettait tout de même de ne pas avoir pu l’achever proprement et tapa du poing sur son comptoir. Reprenant une certaine contenance, il afficha son sourire de tous les jours, ne s’inquiétant pas plus que ça de l’évolution du fameux virus et de sa passion nocturne.
ANNÉES 2034/2035 : Nouvelles habitudes. En voyant l’accumulation des cas, l’aggravation de la situation, Eliott ne voyait aucune autre solution que de fermer son commerce. Les gens s’y ruaient, vidant les stocks sans forcément se préoccuper de payer et lui se fichait bien de son revenu d’affaire vu comment les choses tournaient. Dans son appartement, il se préparait, scotchant les fenêtres, se rassurant d’avoir plusieurs verrous et d’avoir installé des murs insonorisés (pour une toute autre raison que les morts se relevant cela dit). Son équipement allait bien lui servir, mais il récupéra tout de même la hache d’urgence se trouvant dans sa réserve, avant de tout boucler, fermant les volets métalliques pour il ne savait combien de temps. Durant les jours, les semaines et les mois qui suivirent, Eliott jonglait entre les nouvelles de ses parents par SMS ou email et le questionnement intérieur qui le torturait, parfois en proie à ses pulsions il tapait violemment dans les murs et se mordait les doigts pour ne pas sortir dehors.
Un soir, une nouvelle idée s’imprégna dans son esprit. Maintenant que la société avait chuté, qui pouvait lui dire quoique ce soit ? Personne n’allait l’arrêter, les prisons étaient détruites ou inutilisables, la police avait disparue et fait place à l’armée qui avait autre chose à foutre que de s’occuper d’un tueur en série en congé. En tant que pharmacien également, il s’interrogeait sur les tenants et les aboutissants de cette maladie qui arrivait à faire mouvoir un corps en décomposition, et le chercheur qui était en lui y vit une opportunité pour lier ses deux passions. Il allait chasser les infectés, lui aussi, mais pas pour survivre. Pour trouver, expérimenter, analyser et s’amuser un peu aussi, il devait bien se l’avouer.
agora
KEMPER EliottGroupe :Solitaire
Lieu de vie :Presidio Heights
Rôle : X
Proches: Sans nouvelles de ses parents à ce jour.
Ancien métier : Pharmacien
Originaire de : San Francisco
Lieu de vie :Presidio Heights
Rôle : X
Proches: Sans nouvelles de ses parents à ce jour.
Ancien métier : Pharmacien
Originaire de : San Francisco
Aptitudes et atouts de survivant
Porteur Sain : Oui
Le sait-il ? Non
Ses armes : Médicaments (somnifères, anesthésiants) en plus de son attirail de tueur en série.
Sport pratiqué : Full Contact pendant 4 ans depuis ses 23 ans.
Golf pendant 7 ans depuis ses 10 ans.
Escrime pendant 10 ans depuis ses 14 ans.
Autre précision: x
Le sait-il ? Non
Ses armes : Médicaments (somnifères, anesthésiants) en plus de son attirail de tueur en série.
Sport pratiqué : Full Contact pendant 4 ans depuis ses 23 ans.
Golf pendant 7 ans depuis ses 10 ans.
Escrime pendant 10 ans depuis ses 14 ans.
Autre précision: x
Apparence
Carnation : Pâle
Taille : 1m83
Corpulence | poids : 78kg
Cheveux: Blonds
Yeux: Bleus
Signes distinctifs: Tatouage allant de sa nuque jusqu’au bas de son dos.
Autre: Eliott adore son long manteau noir et ne le lâchera pour rien au monde
Personnalité
Le Paraître :
Rien de plus charmant qu’un air doux et un regard chaleureux. Durant son travail à la pharmacie et les sorties qu’il fait entre amis, Eliott sera le parfait gentleman, l’homme sur qui on peut compter en toutes circonstances, il saura vous mettre en confiance par son écoute active et par son optimisme démesuré. Personne ne refuse jamais ses prises de parole tant il est bon orateur et très bon conteur d’histoires à vous tordre de rire. Ses amitiés féminines sont toujours ravies qu’il propose de les raccompagner lorsqu’il se fait tard, se disant secrètement qu’elles pourraient un jour avoir la chance qu’il reste dormir. Mais ce n’est pas le genre d’Eliott, toujours respectueux et propre sur lui, il ne se permettra jamais d’être déplacé autant dans ses propos que dans ses gestes. Il est un grand passionné de cinéma, acceptant toujours les invitations de son ami qui travaille en tant que critique ; et vous le verrez également très souvent aux matchs de la NFL avec un grand verre de bière à trinquer avec son ami d’enfance au tempérament jovial. Il peut tout autant se tenir dans un cours de poterie que dans un public déchaîné face à un match de boxe. On dit de lui qu’il est toujours constant, ses humeurs changent rarement et personne ne l’a jamais vu en colère ou devenir violent, aimant faire plaisir à chacun, disponible pour tous, ses connaissances ne comptent plus le nombre de fois où il les a aidé pour se soigner : une chance d’avoir un ami pharmacien. On ne lui connaît aucun ennemi.
La Face Cachée : Eliott a un tel contrôle sur lui-même que personne ne pourra jamais deviner ce qui se cache derrière ce visage aux airs angéliques. Certains soirs, il se trouve l’excuse parfaite de devoir faire l’inventaire à sa pharmacie pour sortir, le plus loin possible de son lieu d’habitation et de ceux de ses amis, son air change du tout au tout. Plus rien de doux ou d’accueillant, il est cette fois-ci effarouché et dragueur, toujours un sourire mutin aux lèvres. Une flamme brille dans son regard, il observe chaque personne en silence installé au bar un verre de cognac à la main, il attend une proie qui mordrait à l’hameçon. Un homme élégant, seul, énigmatique, il ne faut jamais longtemps pour qu’une femme ne vienne discrètement s’asseoir à côté de lui. Un simple regard suffit pour qu’elle lui adresse la parole, et alors… Le piège se referme. Il connaît chaque phrase, chaque mouvement pour faire succomber qui il veut, maître dans l’art de la manipulation il repère les points faibles de ses inconnues et sait utiliser à bon escient son sens de la communication pour les faire venir chez lui. Pauvres d’elles, rien ne se passe comme elles le prévoyaient. L’appartement est digne d’un magasin de design d’intérieur, leur regard se pose sur chaque œuvre d’art aux murs, puis vient l’instant où elles se sentent mal à l’aise de ne voir aucun signe distinctif. Le lieu semble terriblement neutre, aucune personnalité ne s’en dégage. Mais très vite, l’hôte aussi séduisant que détendu leur offre un verre, leur erreur est de ne pas le refuser et de prendre la porte. Quelques heures plus tard, leur réveil se fait difficile, elles sont incapables de bouger et leurs pensées s’échappent. La silhouette bien dessinée, le regard d’un bleu perçant est devenu froid. Le sourire n’est plus du tout aguicheur, il se fait inquiétant presque celui d’un fou.
Rien de plus charmant qu’un air doux et un regard chaleureux. Durant son travail à la pharmacie et les sorties qu’il fait entre amis, Eliott sera le parfait gentleman, l’homme sur qui on peut compter en toutes circonstances, il saura vous mettre en confiance par son écoute active et par son optimisme démesuré. Personne ne refuse jamais ses prises de parole tant il est bon orateur et très bon conteur d’histoires à vous tordre de rire. Ses amitiés féminines sont toujours ravies qu’il propose de les raccompagner lorsqu’il se fait tard, se disant secrètement qu’elles pourraient un jour avoir la chance qu’il reste dormir. Mais ce n’est pas le genre d’Eliott, toujours respectueux et propre sur lui, il ne se permettra jamais d’être déplacé autant dans ses propos que dans ses gestes. Il est un grand passionné de cinéma, acceptant toujours les invitations de son ami qui travaille en tant que critique ; et vous le verrez également très souvent aux matchs de la NFL avec un grand verre de bière à trinquer avec son ami d’enfance au tempérament jovial. Il peut tout autant se tenir dans un cours de poterie que dans un public déchaîné face à un match de boxe. On dit de lui qu’il est toujours constant, ses humeurs changent rarement et personne ne l’a jamais vu en colère ou devenir violent, aimant faire plaisir à chacun, disponible pour tous, ses connaissances ne comptent plus le nombre de fois où il les a aidé pour se soigner : une chance d’avoir un ami pharmacien. On ne lui connaît aucun ennemi.
La Face Cachée : Eliott a un tel contrôle sur lui-même que personne ne pourra jamais deviner ce qui se cache derrière ce visage aux airs angéliques. Certains soirs, il se trouve l’excuse parfaite de devoir faire l’inventaire à sa pharmacie pour sortir, le plus loin possible de son lieu d’habitation et de ceux de ses amis, son air change du tout au tout. Plus rien de doux ou d’accueillant, il est cette fois-ci effarouché et dragueur, toujours un sourire mutin aux lèvres. Une flamme brille dans son regard, il observe chaque personne en silence installé au bar un verre de cognac à la main, il attend une proie qui mordrait à l’hameçon. Un homme élégant, seul, énigmatique, il ne faut jamais longtemps pour qu’une femme ne vienne discrètement s’asseoir à côté de lui. Un simple regard suffit pour qu’elle lui adresse la parole, et alors… Le piège se referme. Il connaît chaque phrase, chaque mouvement pour faire succomber qui il veut, maître dans l’art de la manipulation il repère les points faibles de ses inconnues et sait utiliser à bon escient son sens de la communication pour les faire venir chez lui. Pauvres d’elles, rien ne se passe comme elles le prévoyaient. L’appartement est digne d’un magasin de design d’intérieur, leur regard se pose sur chaque œuvre d’art aux murs, puis vient l’instant où elles se sentent mal à l’aise de ne voir aucun signe distinctif. Le lieu semble terriblement neutre, aucune personnalité ne s’en dégage. Mais très vite, l’hôte aussi séduisant que détendu leur offre un verre, leur erreur est de ne pas le refuser et de prendre la porte. Quelques heures plus tard, leur réveil se fait difficile, elles sont incapables de bouger et leurs pensées s’échappent. La silhouette bien dessinée, le regard d’un bleu perçant est devenu froid. Le sourire n’est plus du tout aguicheur, il se fait inquiétant presque celui d’un fou.
Passé
Attention, Fiche à caractère violent pouvant contenir des scènes qui peuvent heurter la sensibilité de certains.
« San Francisco Chronicle :Une femme retrouvée découpées à Ocean Beach. L’année 2023 commence mal avec, en cette soirée estivale, la découverte horrifique d’un corps sans vie et en morceaux sur les plages de San Francisco. A la stupeur de chacun, cet acte innommable nous rappellent que malgré la crise sanitaire, les criminels sont toujours de sortie. Après une déclaration publique cet après-midi, le chef de la police Greg Suhr, a assuré à la population que ses enquêteurs prenaient en charge l’affaire dans l’immédiat et qu’aux vues des circonstances le coupable allait être derrière les barreaux au plus vite. La femme âgée de 19 ans, Kristie McAllen, était étudiante à l’University of Pacific pour être un jour diplômée en pharmacologie. Studieuse et à la nature enjouée, la perte de cette jeune femme à l’avenir prometteur met en deuil toute une communauté. Ses parents, encore sous le choc, ont refusé toute interview. Serait-ce un acte isolé ou celui d’un tueur fou ? L’affaire serait-elle reliée aux deux corps retrouvés aux environs des plages et à l’agression en juillet 2020 de la jeune fille au visage brûlé ? Nous espérons des réponses et un rétablissement de la paix ambiante dans notre très chère ville au plus vite! »
Début 2005 : Rosemary et Dwayne Kemper, amoureux et tout juste mariés s’installent dans la ville de San Francisco. Artiste de renommée, Rosemary ne peut s’empêcher de se questionner du haut de ses 27 ans sur son désir d’enfant, alors que son mari lui est totalement à côté de la plaque. Malgré son travail en tant que CEO à la Wells Fargo, il n’a que peu de temps à lui offrir suite aux nombreuses réunions avec son comité ou les activités en extérieur comme le Country Club où ils se doivent d’être représentés pratiquement chaque week-end. Mais c’est finalement une bonne nouvelle qui vient redonner la joie de vivre, quant en Mai 2005 arrive leur tout premier et leur seul enfant : Eliott. Les yeux bleus ciel de sa mère et la chevelure blonde de son père, il est un parfait mélange de ce couple heureux. Et malgré un manque d’oxygène à sa sortie à cause du cordon ombilical serré autour de sa gorge frêle, ils ne s’inquiètent de rien, même lorsque les médecins expliquèrent les complications qui pouvaient subvenir suite à cet incident. Il était beau, en bonne santé, tout allait parfaitement bien ! Son enfance se passe à merveille, l’enfant est éveillé et actif, il cherche à comprendre tout ce qu’il l’entoure. Rien ne pourrait entacher l’image parfaite de cette petite famille. Même si à plusieurs reprises ils ont dû changer de nourrice, et même si parfois les femmes de ménage viennent les prévenir qu’elles ont encore dû changer les draps souillés du petit Eliott, Rosemary et Dwayne ne se doutent de rien, après tout quel enfant n’a jamais fait pipi au lit ? Les années passent et sont toutes aussi radieuses les unes que les autres. L’enfant maintenant âgé de 10 ans s’est mis au piano, un vrai petit prodige, et sa popularité à l’école fait les conversations dans les soirées mondaines de ses parents.
Choyé, et entouré d’amour par sa mère, personne ne connaît la vérité sur les agissements vils et atroces que son père lui fait subir. La pression constante, chaque soir dans son lit à se voir répéter qu’il est obligé de réussir, qu’il se doit de faire mieux et qu’il représente l’honneur de la famille quand il est dehors, la réputation qu’il doit sans cesse tenir auprès de tous. Alors, lorsqu’arrivent ses 15 ans et la période de la rébellion, son père serre la vis, il contrôle chaque jour son téléphone, demande à son chauffeur de le déposer et de le récupérer devant son lycée, rien n’est laissé au hasard et le jeune Eliott se voit comme dans une prison dorée. Le jour où il pense avoir trouvé une faille, et où il sort avec celle qui semblait être sa petite amie c’est la goutte de trop. Son père, très strict, se voit dans l’obligation de lui faire un discours sur les femmes et ce qu’elles peuvent engendrer. Il lui faudra se trouver une fille convenable, qui ne fume pas qui ne boit pas, qui s’habille pudiquement et qui sera se tenir en société. Toutes les autres ne valent rien, même moins que rien, porteuses de maladies et dont l’influence pourrait le faire finir en prison. N’ayant rien connu d’autre que sa vie parfaite, dans une bulle où le monde n’est rien d’autre que parfait, sans encombres ni disputes, pleins de paillettes, le jeune Eliott s’inquiète et ses nuits s’en voient troublées. Il rêve de femmes le pourchassant, les ongles acérés et le visage déformé par un sourire lugubre et il se réveille en sueur, une rage au ventre qu’il ne pourrait décrire mais qu’il savait présente depuis bien longtemps. Le jour où sa mère se prend une rafale d’insultes de la part de son père, il comprend à quel point même elle ne pouvait pas être digne. Il a vu les talons aiguilles, les robes décolletés, les verres de champagne et les contacts physiques avec les inconnus durant les soirées qu’organisaient ses parents, il la surprise une fois toucher le bras d’un homme dans sa galerie d’art. Il sait qu’elle est sale, comme son père l’avait prévenu. Personne n’est au courant, mais il a bien retenu les enseignements de ce qu’il considère comme son héros, et un soir où ses parents étaient partis dîner en ville, la rage qui sourdait en lui prit une forme terrible. Il avait ramené une fille chez lui, et prit de panique, voyant qu’elle commençait à fureter dans le bar privé de son père, il l’avait frappé violemment à plusieurs reprises. Ne sachant quoi faire avant que ses parents ne reviennent, il l’avait enroulé dans un tapis et l’avait traîné tant bien que mal jusqu’à la voiture, puis une fois arrivé sur la plage il avait décidé de brûler le tout, totalement inconscient de la respiration faible de sa première victime.
« FLASH INFO : 15 Juillet 2020. Le chef de la police, John Fidgerman, a annoncé ce matin la découverte d’une jeune fille horriblement blessée, entre la vie et la mort, aux abords d’une plage, nous ne connaissons pas encore les détails mais nous savons d’une source qu’il s’agirait d’une attaque la visant personnellement. Cependant, à toutes les jeunes femmes, le chef de la police demande une extrême prudence. »
Aucun autre incident de ce genre ne se reproduisit avant un moment. Trop occupé à maintenir une image stable et parfaite, Eliott s’était juré de ne plus recommencer à se laisser aller. Il avait rempli son emploi du temps : cours de piano renforcé, golf avec son père, aider sa mère à gérer sa galerie d’art. Ses parents s’étonnaient de le voir toujours dans leurs pattes, sans se douter qu’il le faisait pour éviter de passer à nouveau à l’acte. Son besoin d’être supervisé se renforça de plus en plus, maintenant en dernière année de lycée et sachant qu’il y allait avoir le bal de promo, il prit conseils encore une fois auprès de la seule figure d’autorité qui comptait à ses yeux : Son père. Il était hors de question d’aller traîner dans ce genre d’endroits seul, entouré par une ribambelle de filles adolescentes habillées outrageusement et sûrement d’alcool. Dwayne en savait un rayon là-dessus, c’était de cette manière qu’il avait rencontré Rosemary, et il était hors de question que son fils ne soit pas irréprochable. Alors, accompagné par ses deux chaperons, Eliott passa une soirée médiocre, assis dans un coin et écoutant vaguement les discussions entre ses parents et le directeur de l’établissement. Son avenir était le sujet de prédilection, où allait-il aller ? Qu’allait-il faire ? Tant de possibilités s’offraient à un cerveau doté d’incroyables compétences. Mais c’était tout vu, Eliott voulait faire médecine, chirurgien même. Son admission à l’University of Pacific se fit sans encombres, il commença son année après un voyage durant le Summer Break 2021 aux Maldives qui s’était bien déroulé en apparence mais qui l’avait poussé dans ses retranchements au point d’agresser encore une fois une inconnue, une après-midi où encore ses parents étaient de sortie pour profiter de la beauté des paysages. Il l’avait laissé étendue, sur le sable chaud, le crâne fracturé à coups de roche, puis l’avait traîné tant bien que mal dans la végétation fournie de la forêt. Là il avait pu expérimenter, pousser le vice un peu plus loin en la déshabillant et en observant son corps, mais n’avait su rien faire d’autres que de vomir tout son soûl. Pour ne laisser aucune trace, il l’avait aspergé d’eau de mer, et avait prié pour que les animaux sauvages terminent le boulot.
Les années se déroulèrent, et malgré le divorce de ses parents en 2023 rien ne put ternir sa routine déjà bien monotone. Son choix de carrière avait changé entre temps, il savait bien assez de choses sur l’anatomie humaine et se satisferait bien plus d’un boulot de Docteur en pharmacie, le temps de travail serait moins conséquent pour profiter de son temps libre à ce qu’il préférait, et la composition de chaque médicament allait encore une fois l’aider dans son activité favorite. Son père avait d’abord refusé, exprimant son souhait de voir un fils avec une brillante carrière dans les hautes sphères de la médecine, mais s’était calmé en voyant à quel point Eliott aimait parler de ses études et voyant la flamme dans ses yeux qui l’animait quand il étalait ses connaissances dans tel ou tel molécule ou médicament. Il s’entourait d’amis, suivait assidûment les cours et réussissait chaque examen, il sortait en boîte de nuit avec son entourage et regrettait ensuite son comportement tout en déplorant encore plus celui des autres. Dans ce genre de moments, et maintenant qu’il avait un appartement à lui, il invitait une fille trouvée n’importe où, et la torturait durant des heures. Parfois il la laissait, ensanglantée et épuisée de la nuit pour retourner en cours, et le soir venu il terminait ce qu’il avait commencé. Sa méthode était simple, rendre méconnaissable le corps, ne laisser aucune empreinte et aucun moyen pour arriver jusqu’à lui. Il s’était renseigné sur Internet, choisissant une place discrète au fond des cyber-cafés pour se renseigner sur les enquêtes ou sur le meilleur moyen de faire disparaître des preuves.
Son diplôme en poche, et avec l’argent de sa famille Eliott devint propriétaire d’un local qui une fois tous les équipements achetés et les contrats remplis avec les fournisseurs deviendrait sa pharmacie. Son appartement était juste au-dessus, en tout cas celui qu’il habitait le plus souvent. Âgé de 23 ans, tout jeune diplôme, au statut social bien installé et sûr, Eliott avait la couverture parfaite pour continuer de céder à ses pulsions. Et malgré l’épuisement qui se faisait ressentir à tenir un rôle la journée et à passer les nuits blanches à torturer ou dépecer ses proies, rien ne paraissait sur son visage aux traits bien dessinés et son corps à la carrure d’un top model.
« San Francisco Chronicle : La liste s’allonge avec un nouveau corps découvert à Baker Beach, amenant le total à 7 victimes. Cela faisait près d’un mois que la population de San Francisco avait retrouvé le plaisir d’aller à la plage se prélasser au soleil. Hélas, en ce matin de Janvier 2030, le corps d’une femme d’environ 25 ans a été découvert nu tout près des bennes de la plage. Une mère serait tombé nez à nez avec une scène d’une incroyable horreur, au moment où elle avait décidé d’emmener son fils de seulement 5 ans se balader. Les autorités restent pour le moment muettes sur tous les détails, mais nous tenons d’une source anonyme qu’il s’agirait encore une fois d’une victime du fameux tueur en série qui rôde depuis maintenant 8 ans sur la ville. Le Nettoyeur comme certains confrères souhaitent l’appeler à encore frapper et tous se demandent quand cela prendra fin. Selon des experts en criminologie, l’homme coupable de ces massacres serait âgé d’une vingtaine ou d’une trentaine d’années, caucasien, avec un travail fixe aux horaires de bureau et sans famille. Un cas classique il y a quelques années de cela mais qui désormais fait froid dans le dos avec l’amélioration des recherches ADN et la refonte totale du VICAP qui a permis à un bon nombre d’affaires d’être enfin classées. Nous nous retrouvons donc comme il y a une centaine d’années avec la fameuse histoire du Zodiac Killer, incrédules face à l’incapacité des forces de l’ordre à mettre la main sur un criminel plus que dangereux. Les riverains sont tout autant que nous, peut rassurer de devoir vivre dans une ville menaçante à chaque instant. La question se pose : Quand retrouverons-nous notre San Francisco pacifiste et fêtarde ?! »
ANNÉE 2033 : Le début de la fin. Eliott repensait à toute sa vie maintenant que les rumeurs d’un virus dangereux apparaissaient. Seul debout derrière le comptoir sécurisé par une vitre PVC de sa pharmacie, il souriait légèrement en repensant à tous les articles de journaux qui parlaient de ses œuvres. Et dire qu’ils n’en avaient retrouvé que 7, heureusement grâce aux nombreuses résidences de ses parents et sa maison longeant Lincoln Blvd, entouré d’une légère forêt lui avait permit de conserver « ses 12 préférées » comme il les appelait. Un petit cimetière personnel s’étalait donc tout autour de la maison, bien caché par les arbres et le tout bien enterré pour protéger ses conquêtes des éléments naturels. Il se rappelait encore de ses vacances de juin 2030 en Écosse avait rallongé la liste de ses victimes au total de 15 mais hélas il n’avait pu ramener aucune des deux. Pourtant, cette rousse aux courbes outrageuses et à la parole vulgaire. Il se remémora sa première tentative ratée, cette jeune fille qu’il avait voulu brûler sur la plage à Crissy Field South, aucun problème n’était survenu pourtant. La police n’avait pas sonné chez eux, aucun soupçon ne pesait sur Eliott, elle ne se rappelait sûrement plus de qui il était, ni de ce qu’elle avait pu faire pour finir dans cet état. Il regrettait tout de même de ne pas avoir pu l’achever proprement et tapa du poing sur son comptoir. Reprenant une certaine contenance, il afficha son sourire de tous les jours, ne s’inquiétant pas plus que ça de l’évolution du fameux virus et de sa passion nocturne.
ANNÉES 2034/2035 : Nouvelles habitudes. En voyant l’accumulation des cas, l’aggravation de la situation, Eliott ne voyait aucune autre solution que de fermer son commerce. Les gens s’y ruaient, vidant les stocks sans forcément se préoccuper de payer et lui se fichait bien de son revenu d’affaire vu comment les choses tournaient. Dans son appartement, il se préparait, scotchant les fenêtres, se rassurant d’avoir plusieurs verrous et d’avoir installé des murs insonorisés (pour une toute autre raison que les morts se relevant cela dit). Son équipement allait bien lui servir, mais il récupéra tout de même la hache d’urgence se trouvant dans sa réserve, avant de tout boucler, fermant les volets métalliques pour il ne savait combien de temps. Durant les jours, les semaines et les mois qui suivirent, Eliott jonglait entre les nouvelles de ses parents par SMS ou email et le questionnement intérieur qui le torturait, parfois en proie à ses pulsions il tapait violemment dans les murs et se mordait les doigts pour ne pas sortir dehors.
Un soir, une nouvelle idée s’imprégna dans son esprit. Maintenant que la société avait chuté, qui pouvait lui dire quoique ce soit ? Personne n’allait l’arrêter, les prisons étaient détruites ou inutilisables, la police avait disparue et fait place à l’armée qui avait autre chose à foutre que de s’occuper d’un tueur en série en congé. En tant que pharmacien également, il s’interrogeait sur les tenants et les aboutissants de cette maladie qui arrivait à faire mouvoir un corps en décomposition, et le chercheur qui était en lui y vit une opportunité pour lier ses deux passions. Il allait chasser les infectés, lui aussi, mais pas pour survivre. Pour trouver, expérimenter, analyser et s’amuser un peu aussi, il devait bien se l’avouer.
Parlez nous de vous ! Pseudo : Noah/Sacamerde (sur discord)
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# Re: NO REMORSE [ELIOTT KEMPER] DC. Calvin W. Reed.Mer 23 Juin - 20:03
Bienvenue moi-même.
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# Re: NO REMORSE [ELIOTT KEMPER] DC. Calvin W. Reed.Mer 23 Juin - 20:10
Bienvenue à toi cher... Elliott. Au vu de ta fiche, ton personnage a l'air vraiment adorable
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# Re: NO REMORSE [ELIOTT KEMPER] DC. Calvin W. Reed.Mer 23 Juin - 20:13
Merci bg
Johan Bell a écrit:Bienvenue à toi cher... Elliott. Au vu de ta fiche, ton personnage a l'air vraiment adorable
Merci bg
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# Re: NO REMORSE [ELIOTT KEMPER] DC. Calvin W. Reed.Jeu 24 Juin - 6:38
Hum hum... Bah bravo ! XD ça tente de gratouiller les points ici !
Calvin W. Reed a écrit:Bienvenue moi-même.
Hum hum... Bah bravo ! XD ça tente de gratouiller les points ici !
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Lieu de vie : District Ashes
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# Re: NO REMORSE [ELIOTT KEMPER] DC. Calvin W. Reed.Jeu 24 Juin - 11:28
Bienvenue le psychopathe ! Pitié, ne t'installe pas dans le même quartier
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# Re: NO REMORSE [ELIOTT KEMPER] DC. Calvin W. Reed.Jeu 24 Juin - 16:39
Le voisinage chez les Solitaires gagne en douceur et en tranquillité avec une telle arrivée XD Bienvenue à ce nouveau personnage !
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# Re: NO REMORSE [ELIOTT KEMPER] DC. Calvin W. Reed.Jeu 24 Juin - 19:54
Bienv.. Encore un bridé ?
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Lieu de vie : Le Motel des Troqueurs
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# Re: NO REMORSE [ELIOTT KEMPER] DC. Calvin W. Reed.Jeu 24 Juin - 20:55
Mais nooon ! Il est américain lui !
Howard Masterson a écrit:Bienv.. Encore un bridé ?
Mais nooon ! Il est américain lui !
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# Re: NO REMORSE [ELIOTT KEMPER] DC. Calvin W. Reed.Ven 25 Juin - 17:29
Merci ! Et qui sait...
Alyna Walker a écrit:Bienvenue le psychopathe ! Pitié, ne t'installe pas dans le même quartier
Merci ! Et qui sait...
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Lieu de vie : Presidio Heights
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# Re: NO REMORSE [ELIOTT KEMPER] DC. Calvin W. Reed.Ven 25 Juin - 17:30
Merci ! Tout dans la douceur, promis !
Viktor Kadnikov a écrit:Le voisinage chez les Solitaires gagne en douceur et en tranquillité avec une telle arrivée XD Bienvenue à ce nouveau personnage !
Merci ! Tout dans la douceur, promis !
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# Re: NO REMORSE [ELIOTT KEMPER] DC. Calvin W. Reed.Sam 26 Juin - 2:10
Bon, tout me semble cohérent et correct. Le règlement a bien été signé. Du coup, je te valide et je te rajoute ta couleur orange.
N'oublie pas de compléter ton profil, pour que les informations de base s'affichent pour tes partenaires lors de tes RP et de passer par le bottin des avatars, ainsi que celui du registre des membres. Penses aussi à aller faire ton profil de compétence dans cette zone, si tu as besoin d'aides ou de renseignements pour le faire n'hésites pas à demander au staff.
Maintenant que tu es validé, tu peux créer ton journal et tu peux regarder la zone des demandes de RP pour trouver un partenaire de RP. N'hésites pas à répondre aux demandes existantes avant de créer la tienne.
Bon jeu à toi !
Bienvenue sur L-A-T-E
Fiche validée
Bon, tout me semble cohérent et correct. Le règlement a bien été signé. Du coup, je te valide et je te rajoute ta couleur orange.
N'oublie pas de compléter ton profil, pour que les informations de base s'affichent pour tes partenaires lors de tes RP et de passer par le bottin des avatars, ainsi que celui du registre des membres. Penses aussi à aller faire ton profil de compétence dans cette zone, si tu as besoin d'aides ou de renseignements pour le faire n'hésites pas à demander au staff.
Maintenant que tu es validé, tu peux créer ton journal et tu peux regarder la zone des demandes de RP pour trouver un partenaire de RP. N'hésites pas à répondre aux demandes existantes avant de créer la tienne.
Bon jeu à toi !
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Aventures : 316
Lieu de vie : Cachée
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