Porteur Sain : Non
Le sait-il ? Non mais s’en doute statistiquement parlant.

Ses armes : Un morceau de palissade en aluminium faisant office de lance et un fil de fer coupant trouvé chez un fromager. (Il a un couteau mais ne s’en sert que pour cuisiner)

Sport pratiqué : Saut de haie (4 ans), scoutisme (3 ans), badminton (2 ans), judo (1 semaine).

Autre précision: Les réseaux sociaux lui manquent, il tient donc un journal dans lequel il s’exprime comme s’il parlait sur les réseaux sociaux. Il invente même des commentaires et colle régulièrement des photos qu’il prend. Puis quand ils sont pleins, il les abandonne quelque part. En général sur une étagère dans une bibliothèque. Dans l’ancien monde, il avait 30.000 followers sur Instagram.

Carnation : Peau blanche doucement bronzée avec de très légères tâches de rousseur sur le visage.
Taille : 1m82
Corpulence | poids : 76 Kg
Cheveux: bruns
Yeux: marron
Signes distinctifs: Piercing aux oreilles, logo de redit tatoué sur la cheville.
Autre: Style vestimentaire décontracté, il aime la mode et ne s’habille jamais vraiment au hasard même en temps de crise. Il risquera sa vie s’il a vu un t-shirt qui lui plaisait bien dans un magasin. Toujours propre, trop propre même, donnant l’impression de vivre la situation dans une position de confort. Il transporte toujours un appareil photo Polaroïd. Il transporte aussi une sacoche en bandoulière.

Psycho :

Elementz
INFO : Quand tu racontes ton histoire, il a l’air de manquer des bouts. Elle est où la fin de monde ? Le virus ? Les morts qui se relèvent ? C’est vraiment du gros mytho ton histoire.

Op
J’ai tendance à être un peu obsessionnel quand il s’agit d’amour. Je comprends ça puisse faire bizarre mais je ne suis pas vraiment moi ? J’ai cet espèce de filtre sur les yeux qui fait que je ne vois rien de ce qui se passe autour ou l’accepte un peu trop facilement. Je ne dis pas que c’est sain ou logique, c’est juste comme ça.

EndOfTheKittyWorld :
TTB : En gros, tu tombes amoureux, de mecs qui n’ont rien demandé et quand ils ne consentent pas à un film que tu t’es fait seul, tu les sabotes ? Oui, tu es un trou du cul incapable de réaliser la chance qu’il a. Si tu n’a jamais voulu de ces amis et que tu as joué l’ami pour un autre motif, tu ne peux t’en prendre qu’à toi. Je les plains.

SqueekSqueek
INFO : Quand tu te décris, t’as l’air d’être le meilleur ami idéal mais la minute d’après tu racontes les saloperies que tu leur fait subir ? Est-ce que tu les as vraiment un jour vu comme des amis ?

Op
Je ne pense pas les avoir vraiment vu comme des amis. A partir du moment où je suis déçu (et plus amoureux) j’ai tendance à les voir sous leur pire profil. C’est peut-être le sel mais avec le recul quand je pense à la possibilité d’être l’ami d’un de ces crétins, j’ai la nausée.

Ghaoulle
TTB : A ce stade, arrête de tomber amoureux et rend un service à l’humanité. Trouve un hobby, voyage, tue du mort-vivant, fait quelque chose de constructif.

Op
J’ai déjà essayé avec le saut de haie au lycée mais c’est bien dans mes intentions. Faute de pouvoir deviner en avance quel mec pourrait me plaire, je pense que je vais tous les éviter comme la peste. J’ai déjà des hobbies, la photo, l’écriture. J’ai juste tendance à ne plus trouver le temps pour quand j’ai la tête à autre chose. Mais merci pour le conseil.

BRAAAAAAIN
INFO : Est-ce que c’est pas simplement que tu t’amourache de mecs trop biens pour toi ? Je parle pas juste de ton caractère pourri, niveau apparence aussi peut-être ?

Op
Je ne cours pas après les canons de beauté, c’est pas ça qui m’intéresse le plus. La fourchette serait entre 18 et 30 ans, ils peuvent être petits, grands, gras. J’ai pas couru qu’après des mannequins. Et c’est aussi pour ça que cette situation m’énerve tellement. Je suis un 7, peut-être un 8/10. J’ai aimé du 3/10. Si avec ça l’amour est pas aveugle, je ne sais pas ce qui l’est.
Pour mon caractère pourri, il ressort le plus quand je ne suis pas amoureux, donc je ne pense pas que ça joue. Je suis tellement obsédé par l’idée de plaire que je deviens le parfait laquais. Peut-être pas ce qu’il y a de plus sexy mais au moins je tiens ma langue.
Et puis j’ai aussi des qualités ! Je ne suis peut-être pas le plus patient mais j’ai bien survécu jusqu’ici. Il faut un peu de courage pour ça. Et je ne suis pas complètement con non plus. Juste un peu paumé. Et… peut-être aussi un peu déprimé en ce moment. J’en ai marre.

 

June est à la fois tout ce qu’il voudrait être et ne pas être. Il a le plus grand mal à se considérer comme le problème et a une fascinante facilité à se voir comme le nombril du monde. Dans « l’ancien monde », il était très présent sur les réseaux sociaux. Sur Instagram notamment, il comptait près de 30.000 follower. Pas suffisamment pour en croiser tous les jours mais de quoi booster un peu son égo. Sur les réseaux publics, il affichait une vie de rêve, construite de toutes pièces et une personnalité rayonnante de façade. Sa toxicité, il la laissait sur les réseaux anonymes comme Reddit.

De là à dire qu’il est foncièrement mauvais, non. June est salé, très salé et même si sa défense est difficile, il tente de se reprendre en main. Ce qu’il dit dans son journal à ce faux Reddit, c’est ce qu’il pense mais aussi sa morale qui s’exprime au travers des commentaires. Une sorte de thérapie. Dans les faits, il ne s’exprimera pas réellement comme ça et tant mieux !

Mais il est surtout dans un moment de sa vie où il veut être seul, de peur d’être de nouveau embarqué dans une situation où il ne se sent pas maître de son propre corps et de son esprit. Dans les faits, il déteste la personne qu’il est quand il est « amoureux ». A la limite du soumis, niais, naïf, déprimé pour un rien et incapable d’avancer dans ses projets personnels. Il y perd plus qu’il n’y gagne.

Il a également du mal à se défaire des réseaux sociaux qui faisaient de lui cette personne rayonnante  et à la vie qu’il aurait aimé être. Il continue donc de prendre des photos dans des mises en scènes surréalistes pour cette époque dévastée, celles d’une vie qui n’a jamais changé. Il serait capable de tirer les cadavres derrière le comptoir et de nettoyer une des vitres d’un café pour y prendre un selfie avec une tasse vide. D’un autre côté pour maintenir ce train de vie, il ne sera pas opposé à l’idée de manger un rat grillé.

STB ?

D’abord, un peu de contexte, je ne me suis jamais considéré comme un grand romantique mais je suis tombé amoureux beaucoup trop souvent. Je n’exagèrerais pas en disant que j’ai eu plus de papillons dans le ventre qu’Epstein a eu d’enfants sur son île. Deux fois en maternelle, trois fois en primaire, cinq au collège. Mes parents ont su très tôt pour mes préférences et ne m’en ont pas tenu rigueur. Ce qui était déjà pas mal, puisque le Kentucky n’est pas vraiment l’Etat le plus progressiste.

Toutefois, leur soutien s’est limité à me mettre en garde contre la manière dont les garçons pourraient réagir à mon regard. J’ai donc grandi avec l’idée que je serais de toute manière rejeté et qu’une amitié préservée valait mieux que d’imposer mes sentiments à une personne qui en serait incommodée.

Autant dire que je n’ai pas eu beaucoup de succès dans cette catégorie. Voyez-vous, j’ai un genre, les gentils garçons, ceux qui donnent envie de rester près d’eux, qui illuminent une pièce par leur bonté et qui ont parfois cette adorable simplicité qui les rend attendrissant. Le problème des gentils crétins, est que si on ne leur dit pas ce qu’on ressent, ils ne s’en rendent jamais compte.

J’ai donc passé ma vie à suivre et à vouloir me rapprocher de mecs qui ne m’ont jamais regardé de la même manière. Jusqu’au collègue, ça m’a paru normal. Mais arrivé au lycée, j’espérais que ce soit différent alors je me suis inscrit auprès du club d’athlétisme pour occuper ma tête autrement et c’est là que j’ai rencontré Dylan. Il lui a suffit de me courir après dans les couloirs pour me rendre la casquette que j’avais oublié pourquoi j’avais rejoint ce foutu club.

Très vite on s’est rapprochés et il en est venu à m’appeler son meilleur ami. A nouveau, je voyais bien qu’on ne partageait pas la même approche. A ce stade, j’attendais simplement de tomber sur mon prochain crush pour pouvoir réellement être « son ami ». Mais pendant ces quatre années, il n’y a eu que lui et lorsqu’il m’a annoncé quelle université il visait et qu’il m’a dit combien il aimerait que je l’y accompagne, combien il ne voyait pas sa vie sans moi, j’ai fait ce que tout couillon amoureux aurait fait. J’ai dit oui.

Par contre cette fois, à l’université, je comptais bien le confronter. Seulement, alors qu’il était sensé arriver deux jours après que j’ai posé mes valises, il m’a finalement écrit pour me dire que sa copine (dont il ne m’avait jamais parlé) avait changé d’avis et avait maintenant peur qu’il s’éloigne pour aller à l’université dans un autre Etat. Il a rajouté qu’il ne me l’avait pas dit plus tôt car l’université dans laquelle il s’était finalement inscrit était moins réputée que celle que nous avions choisi et qu’il ne voulait pas que je revois mes standards à la baisse pour lui.

Ce qui aurait pu être adorable de sa part s’il n’était pas celui qui avait choisi l’université à l’origine et que dans ma terrible stupidité, faute de matières m’intéressant je ne m’étais pas inscrit dans une licence en éducation (comme lui).

A ce stade, j’étais agacé mais vacciné. Dylan, c’était fini. Je ne pouvais pas non plus rentrer chez moi au risque d’avoir droit au « on te l’avait dit ». De toute façon, prendre de la distance avec ma famille ne pouvait pas me faire de mal. Et puis j’allais de toute manière être facturé pour le semestre.

Après trois jours de cours, j’ai pu confirmer qu’ils étaient chiants à mourir. La matière, les sujets, les professeurs. Mais il y avait une chose que j’aimais, Ethan. Je réalise bien que le monde n’allait pas très bien à ce moment là mais j’étais tellement obsédé par ce mec que ça m’est un peu passé au-dessus de la tête.

J’ai fini par faire toute l’année pour ses beaux yeux, jusqu’à ce qu’au mois de juin 2034, au moment ou un blocus fut posé sur l’université, la transformant en infrastructure militaire. C’est aussi à ce moment là qu’Ethan m’a demandé d’être son témoin. Et oui, il VENAIT DE FAIRE SA DEMANDE !

J’aurais peut-être dû lui dire mes sentiments mais à quoi bon puisqu’il sortait avec cette fille depuis presque 10 ans ?! Qui sort avec une fille depuis 9 ans ?! Qui ?!

J’ai dit que j’y réfléchirais puis il est venu me voir dans les dortoirs de l’université (qui eux n’étaient pas visés par le blocus). On ne s’était pas vu depuis presque deux semaines à cause des mesures de quarantaine de la ville. La ville n’était pas « fortifiée » à proprement parler mais avec la présence militaire rendait ça c’était tout comme. La publicité en moins.

Les retrouvailles avec Ethan ont été un peu difficiles. A ce moment là je ne voulais déjà plus le voir mais voulait éviter de passer pour un connard. On avait traîné ensemble toute une année et il ne m’avait techniquement rien fait de mal si ce n’était m’inviter à son mariage. Je ne l’aimais plus et je voulais passer à autre chose.

Puisque le couvre-feu arrivait, il a demandé à rester pour la nuit. Me jurant que ce serait la dernière fois, je l’ai laissé rester.. A ce moment, je ne savais pas qu’il était contaminé. Avec le recul, peut-être car je n’avais plus envie de le regarder et qu’au moins avec des papillons dans le ventre, j’aurais vu la sueur sur son visage. Dans la nuit, il s’est jeté sur moi et a essayé de me mordre. C’est finalement un type de la chambre d’à côté qui est intervenu pour me tirer d’affaire. Je nommerais, mon nouveau love interest, « Cody ».

C’est avec lui que j’ai fui le campus. Il venait de l’extérieur et avait été logé temporairement dans la résidence étudiante et on l’empêchait de repartir. Or, je connaissais bien la ville et le campus, je ne voulais pas rester ici et j’avais très envie de le suivre. (Ne me jugez pas, ok ?)

Après deux mois passés ensemble et deux Etats traversés à la recherche de sa famille, j’ai découvert par hasard que son coeur était encore pris par sa copine, morte au début de l’épidémie. Quand je m’en suis rendu compte, j’ai laissé un mot et me suis tiré sans rien dire.

Avec le recul je sais que ce n’était pas la meilleure chose à faire mais j’étais devenu si aigri de ne jamais être à la hauteur de ceux que j’aimais que si j’étais resté j’aurais scié sa batte ou enlevé la poudre des cartouches de son fusil. Au moins, je ne l’ai pas saboté à mort.

On aurait pu penser que la fin du monde aurait raison des derniers gentils garçons. Eh bien NON, c’est pas moins de 7 que j’ai croisé ces deux dernières années avec pour chacun un moyen de me faire comprendre que je n’étais pas ce qu’ils cherchaient.

Sauf que plus le temps passait, plus ma réaction était violente au moment de me rendre compte que j’étais sur un nouvel échec. Dans ma dernière non relation, j’ai crevé ses pneus, remplacé ses sous-vêtements par du synthétique (alors qu’il avait la peau sensible) et caché l’échelle menant au grenier et aux provisions.

Je sais que ce n’est pas de leur faute, que je suis celui qui se fait des films et que les choses se passeraient peut-être différemment si je faisais le premier pas. Mais pourquoi serait-ce systématiquement à moi de faire le premier pas ? Je ne suis encore jeune, j’ai une gueule correcte, j’ai reçu des avances de types qui ne m’intéressaient pas !

Je suis peut-être le problème mais je ne peux plus m’empêcher de me dire qu’ils sont aussi le problème.

STB ?

Edit : D’après les commentaires, je serais en effet un trou de balle et un danger pour les derniers survivants décents de ce monde. J’ai donc décidé de partir explorer. Je n’ai jamais vu San Francisco, je suis déprimé et je n’ai rien de mieux à faire donc je vais visiter. Aussi, j’éviterais de tomber amoureux pour me recentrer sur moi.