Porteur Sain : Oui Le sait-il ? Oui

Ses armes : AR-15 et Machette tactique.

Sport pratiqué : Boxe pendant 16 années à 23 ans.

Autre précision: Il est ambidextre.

Carnation : Caucasien
Taille : 1m77
Corpulence | poids : 82kg
Cheveux: Châtain clairs
Yeux: Bleus
Signes distinctifs: Il a une cicatrice sur la joue droite, juste quelques centimètres sous l'œil.
Autre: Le type s’habille très sobrement lorsqu’il n’est pas en service.   

Gavin est un homme sûr de lui en toute circonstance. Confiant en ses capacités mais il voue aussi une confiance inébranlable envers ses équipiers, il leur confierai sa vie sans hésiter et ceux qui le connaissent un tant soit peu savent qu’ils peuvent faire de même s’il est dans les parages.

Ses années de service et son gravissement des échelons l’ont rendu particulièrement arrogant en ce qui concerne le conflit mondial actuel. Pour lui, il est en haut de la chaîne alimentaire et il le sait autant qu’il s’en vante. Ses seuls ennemis sont les infectés, qu’il trouve aberrants (exceptés les coureurs encore frais) tandis que les survivants hostiles ne sont pour lui que des civils qui font mumuse avec des armes à feu. Cela a fait naître chez lui son défaut le plus probant : Il a tendance à prendre de haut les gens et à mentalement prendre certaines menaces à la légère.

Il pallie à ce problème en ne laissant jamais rien au hasard. Tacticien hors pair, Gavin déploie toujours le maximum d'efforts pour venir à bout de la mission quel qu’en soit le prix. Admettant à chaque fois que la menace est maximale.

Sur le terrain, Galvestone n’est intéressé que par l’accomplissement de l’objectif. C’est un salaud qui ne recule plus devant rien et il n’a pas peur de se salir les mains.

Si au début de l’infection, le lieutenant était d’avis que chaque citoyen américain devait être secouru et protégé, aujourd’hui, il ne sert plus que les intérêts du District et quiconque n’est pas un résident de ce dernier et ne souhaite pas le rejoindre est soit un traître à la nation, soit un idiot fini.  

L’histoire que Gavin Galvestone préfère raconter pour parler de lui, est celle de son père. Lewis Galvestone était un était un conducteur d’autobus qui se levait très tôt le matin pour accomplir une besogne ingrate, payé au lance-pierre avec un salaire de misère. Il n’a pas courbé l’échine et s’est donné corps et âme pour ce travail pendant des décennies. Il en était même très fier.

Lewis Galvestone était un moins que rien pitoyable.

Toute sa jeunesse, Gavin s’est donné un point d’honneur à ne jamais finir comme son père. Pour lui, son paternel n’était qu’un larbin sans ambition qui n’a jamais évolué. Son enfance, puis son adolescence, il a pu observer ce qu’était de stagner dans la vie et de n’aspirer à rien. Il se contenter du peu qu’il avait, sans rien vouloir de plus et il prétendait en plus de ça être un rouage important de la société.

Sa figure paternelle biologique ne lui suffisant pas, il a trouvé son icône chez l’Oncle Sam et c’est dès qu’il a pu qu’il s’est enrôlé dans l’armée de terre américaine. Pour lui, servir le pays en combattant pour lui était plus honorable que de le servir en trimballant des lycéens et des migrants toute la journée d’un point à un autre.

Commençant en bas de l’échelle, Gavin s’est quant à lui donné corps et âme pour se montrer sous son meilleur jour, impressionner ceux qu’il fallait impressionner, lécher les bottes de ceux pour qui il fallait le faire et ainsi monter en grade de manière graduelle.

Il est rapidement promu au rang de sergent, reconnu pour son efficacité à diriger des troupes sans céder à la pression. Le Moyen-Orient étant l’épreuve parfaite pour déterminer les meneurs des suiveurs sur le terrain.

Lors de son troisième séjour en Syrie, Gavin est catapulté au rang de Sous-Lieutenant grâce à un acte de bravoure, ayant sauvé la vie de onze de ses treize frères d’armes lors d’une embuscade dans un village qui était censé se situer en zone sûre.

Galvestone continue ainsi son parcours exemplaire sur plusieurs théâtres d’opérations à risques, prenant son travail très à cœur et très au sérieux, ne vivant pratiquement plus que pour le drapeau américain. Plusieurs années de bons et loyaux services s’écoulent et il obtient le grade de lieutenant juste avant d’être rapatrié en urgence sur le sol américain, la situation dans les pays Européens et Africains devenant bien trop instable à cause du virus qui sévit sur ces continents comme un feu de forêt en plein été. Malheureusement, la politique d’isolement des Etats-Unis ne fonctionnera pas et c’est bientôt à domicile que le lieutenant Galvestone devra combattre.

Il soutient avec fermeté les décisions du président Maxwell, les bombardements sur le Mexique et le Canada. Stationné au Texas lors de la défense des frontières, il avait déjà été confronté à des incursions d’immigrés mexicains, ayant ouvert le feu sans sourciller sur des civils cherchant à traverser la frontière afin de préserver son pays de l’infection. Toutes ces mesures ne fonctionnent cependant pas à arrêter les hordes de contaminés qui submergent les troupes et les repoussent jusqu’au District de Houston, qu’ils finissent par abandonner à son tour.

Poussés de plus en plus profondément dans les terres, jusqu’à la côte ouest du pays, Gavin Galvestone arrive au District de San Francisco abattu, au bout du rouleau. Des centaines de millions de victimes, le président a disparu, la chaîne de commandement est ébranlée et il est persuadé que tout est terminé. Mais il ne baisse pas les bras, refusant de mourir comme un perdant. Lorsque la gigantesque horde venue de Salt Lake City approche droit vers le District, il est s'imagine que ce sera le clou final dans le cercueil à tous mais il décide qu'il donnera sa vie pour ceux qui restent. Choisissant d'œuvrer en fer de lance dans la bataille, il sera mordu en plein milieu de la bataille dans les rues adjacente à l'entrée du District et il refusera d'être rapatrié, préférant combattre jusqu'à la dernière balle. Seulement, il ne s'attendait pas à ce que la massive horde ne soit complètement éradiquée par les défenses du District quelques heures plus tard, contre toutes ses attentes. C'est là qu'il est finalement pris en charge, félicité pour sa grande bravoure et que l'on découvre, plusieurs jours après un combat éprouvant contre la maladie qu'il est immunisé. Là, le lieutenant semble renaître.

Il était jusqu’alors resté en retrait, avait obéi aux ordres mais sans plus. Après cette victoire quasiment inespérée, il a prit conscience que l’humanité n’avait pas dit son dernier mot. Gavin a bombé le torse et s’est une nouvelle fois montré sous son meilleur jour, il se démène pour obtenir des victoires sur tous les fronts, se porte volontaire pour toutes les opérations à risques. Certains voient son enthousiasme comme une forme de vœu de suicide, beaucoup de soldats ayant déjà préféré mourir au combat en enchaînant les prises de risque jusqu’à en mourir.

Mais une fois encore, Gavin finit par faire bonne impression auprès de la bonne personne. Cette personne étant le Général Meyer. L’unité menée par Galvestone aura secouru in-extremis celle de l’aîné Meyer, Shane. Il n’en a pas fallu beaucoup plus pour que, quelques semaines plus tard, faisant fonctionner cette nouvelle relation, Gavin soit promu au rang de Commandant.

Aujourd’hui, le Commandant Galvestone s’est hissé jusqu’à pouvoir assister à d’importantes prises de décisions et il est même parfois convié à donner son propre avis en tant que consultant officieux. Il a pu réunir et constituer sa propre équipe triée sur le volet afin d’accomplir des missions et des tâches particulières. Toutes, dans l’intérêt principal du District.